Une histoire, des histoires

Les caves ont une histoire. Pas seulement les caves de château, de grand crus ou de restaurants réputés. Même les modestes caves personnelles ont leur parcours. Elles renferment des trésors, non seulement de bouteilles, mais surtout de souvenirs, d’anecdotes et de circonstances qui tissent l’existence même de leur propriétaire. Parfois, on a démarré à zéro, dans d’autres cas, on a hérité un gourbi ou un joyau, mais toujours, se nichent entre les bouteilles des bijoux d’émotion et de moments uniques.

Ma cave n’échappe pas à cette fortune, et la faire partager m’a paru indiqué. Au fil d’un « voyage autour de ma cave »  – bien que j’y descende de mon plein gré contrairement à l’illustre Chambérien que je parodie – vous saurez tout de mes goûts, de mes choix vignerons et de quelques circonstances particulières qui ont conduit telle ou telle bouteille dans mes casiers. Ni comptes-rendus de dégustation, ni guides de vignoble, ces billets s’attachent plutôt à musarder le long d’une existence vinique et d’en mettre en lumière les reliefs. Aucune autre ambition que de servir le vin, ce produit précieux et magique sans lequel il manquerait une dimension à notre existence.

 

2 réflexions au sujet de « Une histoire, des histoires »

  1. Ma cave est un foutoir, j’aime cette désorganisation. Elle me réserve de mauvaise surprise mais aussi…! Les bonnes surprises sont souvent si extravagantes qu’elles compensent les vins dépassés. Bon, ces vins je les bois quand même sauf lorsqu’il y va de ma vie, de mon estomac devrais je dire.
    Donc ma cave est un foutoir, cartons pas encore ouvert, caisses en bois encore cloutées.
    Quelques bouteilles s’échappent parfois et finissent sur présentoir. Elles n’y restent pas longtemps.
    Pour dire vrai ce n’est pas une cave, c’est un chai. Malheureusement la température n’y est pas optimale mais les grands vins d’aujourd’hui sont bien protégés et peuvent subir certain outrage fatal aux petites bouteilles.
    Et pour vous parler de surprise, en voici une.
    il y a quelques années, j’ouvrais un carton scotché et planqué dans un coin depuis longtemps.
    J’ouvre
    Des 1982 abandonnés , des poujeaux, tour du haut moulin et et
    Un Latour 1982. OUI
    Elle attend le moment et les copains car même si sa valeur atteint 2745€ « soit disant »
    Rien ne vaut le liquide qu’il y a dedans.

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